Au 2e trimestre 2016, l’Observatoire de l’équipement audiovisuel des foyers confirme tout d’abord que le téléviseur reste de très loin l’écran le plus présent, 93,9 % foyers en étant équipés. Il apparaît ensuite que les taux de pénétration des différentes plateformes de réception de la télévision tendent à se stabiliser. L’antenne râteau demeure le premier mode de réception, représentant 55,9 % les foyers équipés d’au moins un téléviseur. Par ailleurs, près d’un tiers des foyers dispose d’au moins deux modes de réception, l’association de l’hertzien et de l’ADSL étant la combinaison la plus répandue. Lire la suite Ce document synthétise les principales informations relatives à l’équipement télévisuel des foyers en métropole pour le quatrième trimestre 2015 et le premier trimestre 2016, et celles relatives à la radio pour l’année 2015. Le suivi de la progression des équipements dans les foyers confirme que le téléviseur reste l’écran le plus présent, avec un taux de pénétration de 94,1 % au premier trimestre 2016, et met en évidence que plus de la moitié des téléviseurs est connectée à internet. On note que les étudiants et les foyers sans enfant ont de moins en moins tendance à s’équiper d’un téléviseur. Par ailleurs, le multi-équipement se stabilise avec une moyenne de 6,4 écrans par foyer. Le taux de pénétration des différentes plateformes de réception de la télévision tend à se stabiliser. Parmi les foyers équipés d’au moins un téléviseur, plus de 55,6 % reçoivent la TNT via l’antenne râteau, qui demeure ainsi le premier mode de réception. Pour accéder au site du CSA, cliquez ici. L'Agence Nationale des Fréquences (ANFR) chargée de coordonner la future libération de la bande 700 MHz au profit des opérateurs télécom, explique sur son site l'impact pour les consommateurs du passage au tout MPEG-4 en avril 2016.
Plus d'informations sont accessibles sur le site de l'ANFR Le Centre National du Cinéma propose un panorama du marché de la télévision de rattrapage en France. L'étude analyse l’évolution de l’offre, de la consommation et du public et aborde en conclusion la question des recettes générées par les services de télévision de rattrapage.
Le CSA publie les chiffres clés de l'audiovisuel français. A noter pour la TV :
A noter pour la radio
o Ensemble des radios de Radio France 21.6% o Radios indépendantes associées à Indés Radios 11.9% ![]()
Le CSA publie aujourd'hui la mise à jour de son étude périodique sur l'audiovisuel français. En ce qui concerne les modes de réception de la télévision, la réception numérique terrestre se taille toujours la part du lion avec 58% des foyers recevant la télévision par ce biais. Il faut noter, néanmoins, une croissance constante de la réception par ADSL ou fibre qui concerne désormais 41% des foyers français. La réception satellite est stable et celle par câble en constante diminution. Les 6 nouvelles chaînes HD, diffusées par les multiplex R7 et R8, couvrent en janvier 2014 72% de la population, contre une couverture de 97% des chaînes déjà en service (le multiplex R5, dans l'exemple du CSA). Le même taux de couverture que celui des autres multiples, sera atteint par R7 et R8 en juin 2015 si le calendrier des déploiements actuel est maintenu. Les téléviseurs des foyers sont aussi analysés dans leur capacité à afficher des images HD. Désormais 83% des foyers équipés en télévision disposent d'un téléviseur capable d'afficher une image HD et 77% utilisent, pour visualiser la HD, un adaptateur externe. Les box HD sont également en nette progression (39.5%). En 2013, les français ont regardé la télévision en moyenne 3h46 minutes par jour, soit 4 minutes de moins qu'en 2012. En ce qui concerne la radio, l'étude du CSA nous apprend qu'un foyer français dispose en moyenne de 9.6 équipements capables de recevoir la radio (par voie hertzienne ou par internet). 98% des foyers sont équipés d'un support spécifique leur permettant de recevoir de la radio en FM : 84% disposent d'une autoradio, 73% d'une chaîne HiFi avec tuner et 70% d'un radio-réveil. La radio s'écoute majoritairement à la maison (51% en semaine, 66% en WE), mais un volume d'écoute important (29% en semaine, 25.5% en WE) se fait également en voiture, grâce à l'autoradio. ![]() Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) du ministère de la culture et de la communication, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), l’Association des chaînes conventionnées éditrices de services (A.C.C.e.S.) et le Syndicat national de la publicité télévisée (SNPTV) se sont associés pour publier la douzième édition du Guide des chaînes numériques. Le guide donne un certain nombre d’informations intéressantes sur les marchés, par exemple sur la télévision de rattrapage, le parc de terminaux, le poids des différents modes de réception, les offres hertziennes, satellitaires, triple play, quadruple play et mobiles, la durée d’écoute quotidienne moyenne de la TV, les audiences des chaînes, etc. ![]()
![]() La société Coe -Rexcode a élaboré une analyse essayant de déterminer les impacts économiques d'une vente précoce de la bande 700 MHz aux opérateurs télécom. Le Gouvernement avait en effet récemment envisagé un transfert des fréquences 694 - 790 MHz en 2017 avec un paiement des fréquences intervenant dès 2015, afin de financer une partie du projet de loi programmation militaire. Il apparaît au terme de cette étude que "les bénéfices tirés d'une vente précoce des fréquences s'annoncent assez faibles, et qu'il est préférable d'exécuter la vente à une date qui ne soit pas trop éloignée de la libération et surtout de l'usage effectif qui pourra en être fait. Une analyse coûts bénéfices approfondie et documentée [...] reste quoi qu'il en soit un préalable incontournable à toute prise de décision sur le sujet." ![]()
![]() L’audiovisuel est au cœur de profondes mutations. Les voies d’accès à la télévision et à la radio, de même que les modalités de leur consommation, se diversifient ; l’accès aux « offres multichaînes » se généralise ; le nombre d’acteurs économiques intervenant dans le secteur, qu’ils soient éditeurs ou distributeurs de services de télévision, de services de média audiovisuel à la demande et de radio, se multiplie. La disposition de données de cadrage est indispensable à la compréhension des évolutions du secteur. Avec la publication des « chiffres clés de l’audiovisuel français », le Conseil supérieur de l’audiovisuel entend contribuer à une meilleure perception des dynamiques du secteur. ![]()
Emmanuel Gabla, président de l’Observatoire de l’équipement audiovisuel des foyers, Nicolas About, vice-président, Pascal Faure, directeur général de la Compétitivité, de l'Industrie et des Services, Laurence Franceschini, directrice générale des médias et des industries culturelles, et Gilles Brégant, directeur général de l’Agence nationale des fréquences, ont rendu publics, mardi 17 décembre 2013, les principaux résultats de la première vague d’étude de ce nouvel Observatoire. Parmi les faits marquants du premier semestre 2013, on peut relever que :
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![]() Le SEINEP, syndicat de l"électronique professionnelle affilié à la FICIME, a publié en collaboration avec cinq autres syndicats et fédérations de défense des professions de la production audiovisuelle et du spectacle vivant, un livre blanc visant à évaluer les impacts pour la production de spectacles audiovisuels de la perte de la bande 700 MHz, face à une utilisation croissante de moyens de production sans fil : microphones, oreillettes, intercom, etc. Le livre blanc propose le maintien dans la bande UHF d'espaces blancs pour un total de 100 MHz et aussi l'allocation d'autres bandes de fréquence aux PMSE (Prgram Making and Special Events). ![]()
Source : http://www.dgmic.culture.gouv.fr/article.php3?id_article=1804
Le livre vert adopté par la Commission européenne le 24 avril 2013 et intitulé « Se préparer à un monde audiovisuel totalement convergent : croissance, création et valeurs » ouvre une période de consultation publique jusqu’au 31 août 2013, et va entraîner un large débat public sur les conséquences de la transformation en cours du paysage audiovisuel, caractérisé par une augmentation constante de la convergence des services de médias et par la manière dont ces services sont distribués et consommés. De nombreux consommateurs possèdent aujourd’hui des téléviseurs à connectivité internet (« télévision connectée »), regardent des films et des émissions télévisées sur des tablettes, des consoles de jeux ou des téléphones intelligents, et utilisent des services à la demande sur ordinateur. Cette mutation du paysage médiatique soulève de nouveaux problèmes. Les radiodiffuseurs font valoir que la concurrence est faussée parce que les nouveaux acteurs ne sont pas soumis aux mêmes exigences réglementaires. Dans le même temps, ces derniers ont la possibilité de proposer à leurs clients des services à valeur ajoutée. D’autres préoccupations concernent le marché unique, car il semble que certains nouveaux dispositifs ne fonctionnent pas de la même manière dans tous les États membres (pour des raisons qui ne relèvent pas de la propriété intellectuelle). Les autres problèmes touchent à la protection des consommateurs et notamment des enfants : les utilisateurs s’attendent à un niveau de protection plus élevé pour les contenus télévisés que pour les contenus internet mais il devient de plus en plus difficile d’établir une distinction entre les deux. Les appareils de télévision connectée sont actuellement au nombre de 40,4 millions en Europe et la majorité des foyers de l’UE pourraient en être équipés d’ici à 2016. Le nombre de vidéonautes dans le monde, quant à lui, pourrait pratiquement doubler pour atteindre 1,5 milliard. Les questions posées par ce livre vert concernent : les règles du jeu : créer les conditions permettant à des entreprises européennes dynamiques d’affronter la concurrence internationale étant donné en particulier que les concurrents peuvent être assujettis à des règles différentes ; la protection des valeurs européennes y compris la liberté des médias et les intérêts de l’utilisateur, par exemple la protection des enfants et l’accessibilité pour les utilisateurs handicapés. Les programmes de télévision sont-ils censés faire l’objet d’une protection plus importante que les contenus Internet et où faut-il tracer la frontière ? le marché unique et les normes : apparemment, certains appareils ne fonctionnent pas de la même façon d’un État membre à l’autre. Comment pouvons-nous promouvoir l’environnement technologique approprié ? le financement : comment la convergence et le changement de comportement des consommateurs influeront-ils sur le mode de financement des films, des émissions de télévision et des autres contenus ? Comment les différents acteurs de la nouvelle chaîne de valeur y contribuent-ils ? l’ouverture et le pluralisme des médias : les mécanismes prédéfinis de filtrage, par exemple dans les moteurs de recherche, devraient-il faire l’objet d’une action des pouvoirs publics ? Les plateformes sont-elles suffisamment ouvertes ? Le livre vert ne présuppose aucune mesure mais à titre de suivi, la Commission pourrait étudier des réponses réglementaires et politiques, y compris d’autorégulation. La législation européenne sur laquelle peut influer le suivi de ce livre vert est essentiellement la directive sur les services de médias audiovisuels . Consulter le livre vert ![]()
Contribution du Conseil supérieur de l’audiovisuel sur l’adaptation de la régulation audiovisuelle29/1/2013
SYNTHÈSE DES PROPOSITIONS I. Mettre en œuvre une « corégulation » des contenus vidéo en ligne Proposition 1 : étendre à l’ensemble des services de vidéo en ligne les compétences du Conseil prévues à l’article 15 de la loi du 30 septembre 1986 s’agissant de la protection de l’enfance et de l’adolescence, du respect de la dignité de la personne et de la prohibition d’incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de mœurs, de religion ou de nationalité,. Cette « corégulation » se fonderait sur l’autorégulation des acteurs : le CSA fixerait le cadre général, mettrait en place un système de labellisation des sites et n’interviendrait qu’en cas d’échec de l’autorégulation. II - Renforcer la régulation économique et concurrentielle Proposition 2 : confier au Conseil un pouvoir de régulation « ex ante » du « marché de gros » (éditeur - distributeur) de la télévision payante. Proposition 3 : conforter le pouvoir d’agrément préalable du Conseil en cas de modifications substantielles des données au vu desquelles l’autorisation d’émettre a été délivrée à un service de télévision ou de radio, notamment lors des changements de contrôle de capital. Proposition 4 : instaurer une taxation sur la plus-value résultant de la cession d’une société titulaire d’une autorisation d’émettre. Proposition 5 : préciser dans la loi les conditions de numérotation des chaînes nationales et locales de la TNT dans le plan de services des distributeurs. Proposition 6 : étendre aux litiges entre éditeurs de services de médias audiovisuels à la demande et distributeurs de services le pouvoir de règlement des différends du Conseil supérieur l’audiovisuel prévu à l’article 17-1 de la loi du 30 septembre 1986. III – Associer plus largement le Conseil à la définition des obligations et des moyens de l’audiovisuel public Proposition 7 : substituer au contrat d’objectifs et de moyens un contrat de mandature, document tripartite signé par le Gouvernement, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et le président des sociétés publiques. Proposition 8 : confier au Conseil un pouvoir d’avis pour l’évaluation et l’établissement des besoins financiers de Radio France, France Télévisions et AEF. IV – Poursuivre la modernisation de la plateforme TNT Proposition 9 : organiser la généralisation du MPEG-4, d’une part, en fixant rapidement une date d’arrêt du MPEG-2 (à fin 2015) et, d’autre part, en prévoyant les mesures d’accompagnement du passage au tout MPEG-4 inspirées du fonds mis en place lors du passage au tout numérique. Proposition 10 : préparer le lancement des nouvelles normes de diffusion (DVBT-2) et de compression (HEVC), à l’échéance 2020, en prévoyant une obligation d’intégration dans les récepteurs et en modifiant l’arrêté spécifiant les normes de compression et de diffusion de la TNT afin que le Conseil puisse lancer un appel aux candidatures. Proposition 11 : donner au Conseil la possibilité d’organiser des appels à candidatures visant uniquement à faire passer en haute définition des chaînes déjà diffusées en définition standard. V - Permettre aux acteurs de l’audiovisuel de se renforcer et d’évoluer plus facilement dans un univers en mutation rapide Proposition 12 : modifier les modalités de calcul du plafond de concentration en radio pour tenir compte des évolutions démographiques en adoptant un mécanisme d’indexation automatique sur les données de recensement de l’INSEE ou en se référant à l’audience potentielle cumulée. Le plafond de 6 millions d’habitants figurant à l’article 2 du décret du 9 novembre 1994 pourrait également être ajusté. Proposition 13 : moderniser le dispositif de l’article 41 de la loi du 30 septembre 1986 sur la concentration pour les services nationaux de télévision diffusés par voie hertzienne terrestre, notamment en fixant un plafond par groupe sous la forme d’un pourcentage de l’audience nationale totale de la télévision. Proposition 14 : permettre au Conseil d’autoriser sous condition les changements de catégorie (gratuit/payant) pour les services de télévision. VI – Évaluer l’efficacité des mécanismes de soutien à la production et encourager la négociation interprofessionnelle Proposition 15 : engager une réflexion sur l’impact du cadre légal français sur la compétitivité de l’ensemble des parties prenantes de l’industrie de programmes. VII – Accompagner le développement de la télévision connectée et ajuster le niveau de réglementation Proposition 16 : revoir les catégories juridiques (et les obligations correspondantes) auxquelles se rattachent certains acteurs de la télévision connectée, en particulier les sites de partage de vidéos (actuellement considérés comme des hébergeurs alors qu’ils jouent souvent un rôle proche de celui d’un éditeur, et pour certains aspects de leur activité, d’un distributeur). Proposition 17 : évaluer l’efficacité de certaines règles, notamment en matière publicitaire, applicables aux services de télévision tant nationaux que locaux et alléger celles dont la pertinence n’est plus avérée dans l’environnement de la télévision connectée. Proposition 18 : définir un plan national d’action stratégique pluriannuel consacré à l’éducation aux médias. VIII – Doter le Conseil d’instruments permettant d’adapter la régulation aux évolutions technologiques, économiques et sociétales Proposition 19 : rénover la procédure d’attribution des fréquences pour permettre au Conseil de mieux prendre en compte les impératifs économiques et tirer profit des évolutions technologiques. Le Conseil pourrait ainsi disposer de la faculté de différer le lancement d’un appel aux candidatures sur des fréquences vacantes pour des motifs techniques ou économiques. Proposition 20 : élargir le champ du pouvoir réglementaire du Conseil par rapport à celui des conventions de l’article 28, en lui permettant de définir le contenu et la portée de certaines obligations des services de télévision et de radio. ![]()
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