
Télécharger le rapport |
![]() On entend souvent dire que le futur de la radio passera par l'IP, y compris en mobilité et que grâce à la 4G, il sera bientôt possible de profiter dans son véhicule de tous les bouquets qui sont déjà disponibles en utilisation fixe grâce au WiFi. C'est méconnaître la réalité et simplifier à l'extrême une question complexe. Une étude du suédois Teracom, publiée en novembre 2013, concluait déjà que "le remplacement de la diffusion radio via les réseaux hertziens terrestres par une distribution par les réseaux cellulaires n'est pas crédible et le besoin de diffusion hertzienne terrestre subsistera indéfiniment dans le futur". La principale mais non l'unique raison à cela étant le coût de l'approche tout LTE*. Une nouvelle étude, menée par les équipes du Prof. Günther Friedl de la TUM School of Management en Bavière, et intitulée "Analysis of radio transmission in Bavaria through DAB+ or LTE - comparing the costs of supply", conclut que "distribuer la radio terrestre uniquement par LTE, serait 40 fois plus cher qu'en utilisant le DAB+". Ces résultats démontrent clairement qu'il serait peu réaliste de baser la distribution radio sur les réseaux mobiles uniquement et qu'il serait beaucoup plus judicieux de laisser la porte ouverte à une diffusion hybride. A des considérations purement techniques se rajoutent des considérations d'ordre plus général, que nos pouvoirs publics seraient avisés de prendre en compte :
* LTE = Long Term Evolution, est communément appelée 4G Voir aussi : EBU Technology & Innovation - News, 25 juin 2014 ![]() Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) du ministère de la culture et de la communication, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), l’Association des chaînes conventionnées éditrices de services (A.C.C.e.S.) et le Syndicat national de la publicité télévisée (SNPTV) se sont associés pour publier la douzième édition du Guide des chaînes numériques. Le guide donne un certain nombre d’informations intéressantes sur les marchés, par exemple sur la télévision de rattrapage, le parc de terminaux, le poids des différents modes de réception, les offres hertziennes, satellitaires, triple play, quadruple play et mobiles, la durée d’écoute quotidienne moyenne de la TV, les audiences des chaînes, etc. ![]()
En Juin 2009, l’équipe prospective G9+ avait publié un premier Livre Blanc « 11 idées du G9+ pour la France : Quel avenir pour les grandes industries TIC à l’horizon 2015 », qui s’est avéré -avec le recul- remarquablement pertinent et résilient. Cinq ans plus tard, à partir de 3 conférences de haut niveau :
Ce document, officiellement présenté lors de la conférence du 24 Mars 2014, a vocation à devenir une référence pour les membres et sympathisants de l’Institut G9+, et aussi pour les décideurs publics et privés du secteur. http://www.g9plus.org/interface/2014-03-22-numerique2020.pdf ![]()
PRES DE SIX PERSONNES SUR DIX CONSIDERENT QUE LES FORMATIONS NE PREPARENT PAS BIEN AUX METIERS ACTUELS La chaire Économie numérique de l’Université Paris-Dauphine publie la neuvième édition de son baromètre trimestriel de l’économie numérique, réalisé avec Médiamétrie, sur les attentes et comportements des Français dans le domaine de l’économie numérique. Ce trimestre, le Baromètre s’intéresse à l’impact des nouvelles technologies (Internet, informatique,…) sur le travail, les métiers, les fonctions, et sur l’adaptation des formations scolaires et universitaires à ces enjeux. ![]()
Communiqué de presse![]() Selon une nouvelle étude de la Commission européenne, l'internet par Wi-Fi connaît un engouement qui ne semble pas près de vouloir s'arrêter. Ainsi, en 2012, le Wi-Fi a représenté 71 % de l’ensemble du trafic de données sans fil des smartphones et des tablettes, une proportion qui pourrait atteindre 78 % en 2016. Ces résultats surprenants montrent comment le moindre coût d'utilisation des points d'accès Wi-Fi change le comportement des utilisateurs. Aussi l’étude recommande-t-elle qu'en réponse à cette demande croissante, plus de fréquences soient mises à disposition du Wi-Fi dans toute l’UE. Mme Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne, a déclaré à cet égard: «Le Wi-Fi est un énorme succès, dont chacun profite. Je vais veiller à ce que la Commission européenne favorise la diffusion du Wi-Fi par la libération de bandes de fréquence supplémentaires et par un allégement des contraintes réglementaires.» Les réseaux 3G et 4G sont essentiels pour une véritable activité mobile mais, à l'heure actuelle, l'acquisition des droits pour les fréquences nécessaires coûte cher, ce qui rend onéreuse leur utilisation pour les consommateurs (en itinérance, par exemple). En outre, ces réseaux commencent à être saturés dans de nombreuses régions d’Europe par manque de fréquences disponibles. «Les systèmes permettant de partager son réseau Wi-Fi avec d'autres sont un excellent exemple de mise en commun de ressources en vue d'un meilleur internet pour tous. Tout le monde en Europe devrait pouvoir accéder à internet, même hors de chez soi ou de son lieu de travail», a conclu Mme Kroes. L’utilisation combinée du Wi-Fi et d'autres infrastructures à petites cellules (complétant les stations de base traditionnelles pour les communications mobiles, c'est-à-dire le réseau à macro-cellules) peut permettre de réduire la congestion sur les réseaux 3G/4G en leur fournissant des fonctions de «collecte» («backhaul») complémentaires, tout en réduisant les coûts pour les opérateurs de réseaux et les utilisateurs. Une plus large utilisation de ces technologies pourrait faire économiser des dizaines de milliards d’euros aux opérateurs lorsqu'ils modernisent leurs réseaux pour répondre à la demande des consommateurs. Ces derniers, quant à eux, dépenseraient moins pour accéder à l'internet en déplacement en utilisant les points d'accès Wi-Fi à proximité plutôt que de payer pour des services de données mobiles. Les petites cellules pourraient en outre étendre la couverture du réseau à des zones difficiles d'accès telles que l'intérieur des grands bâtiments. L’étude recommande:
Contexte Le Wi-Fi est généralement utilisé à domicile et sur le lieu de travail, notamment pour connecter plusieurs appareils à un seul abonnement internet. Il connaît une croissance rapide dans des lieux publics tels que les cafés, les gares ou les aéroports. Les opérateurs mobiles y recourent afin de décharger le trafic des réseaux 3G saturés. Ils devraient ainsi mieux faire face à la croissance de 66 % par an de la demande de trafic mobile de données prévue pour la période 2012-2017. Les petites cellules sont des bornes d'accès à faible puissance qui complètent les macro-cellules, lesquelles reposent aujourd'hui généralement sur des stations de base ou des antennes pour téléphonie mobile. Ces petites cellules vont progressivement devenir un élément crucial de tous les réseaux mobiles. Les réseaux 4G/LTE tendront à fonctionner sur plusieurs niveaux avec d'une part ces petites cellules (d'un rayon de 10 mètres à 2 kilomètres) et d'autre part de grandes cellules (dont le rayon peut atteindre plusieurs dizaines de kilomètres). Les petites cellules seront donc beaucoup plus intégrées au fonctionnement du réseau que pour les réseaux 3G dans lesquelles elles jouent un rôle de décharge occasionnelle des capacités. Dans l’étude, la décharge («off-loading») du trafic de données est définie comme le fait d’acheminer par des «points d'accès à petit rayon» («small area access points») (LTE ou Wi-Fi) des données sans fil qui auraient autrement été transportées par des réseaux cellulaires à longue portée. Les smartphones et les tablettes peuvent se connecter à de tels points d'accès, dont la couverture est locale et qui peuvent utiliser des fréquences accessibles à plusieurs opérateurs de réseau. L’étude conclut en outre ce qui suit:
Liens utiles PDF de l’étude sur EU Bookshop Invitation à un atelier public consacré à l'ensemble des conclusions de l'étude le 3 septembre 2013: Wireless Europe, sur le site web Digital Agenda Suivez Neelie Kroes sur Twitter La chaire d'Economie Numérique de l'Université Paris Dauphine a publié, en collaboration avec Médiamétrie, la cinquième édition de son baromètre trimestrel de l'économie numérique, concernant le 4è trimestre 2012. Le baromètre permet de suivre l'évolution des équipements, des consommations et des usages numériques des Français sur des secteurs tels que : Internet, télécommunications, information et médias, contenus et services numériques, e-commerce, m-commerce… Cette édition contient également un focus sur l'achat de livres numériques par les français, ainsi que des questions barométriques telles que : à quel prix vous payez votre abonnement mobile? pour quelles raisons changeriez vous d'opérateur ADSL? L'étude est accessible ICI : Les rapporteurs Pierre Collin, Conseiller d'Etat, et Nicolas Colin, Inspecteur des Finances, ont rendu en début de semaine leur rapport sur la fiscalité de l'économie numérique. Pour contourner l'optimisation fiscale de grandes entreprises telles Amazon, Apple ou Google, le rapport prône la redéfinition au niveau européen de la notion d' "établissement stable", dans le cadre des travaux de l'OCDE. Cette action s'inscrit néanmoins dans les politiques de moyen-long terme. A plus court terme, le rapport propose de fiscaliser les données collectées par les entreprises via "un suivi régulier et systématique de l'activité des utilisateurs de leurs applications". Le rapport complet est accessible ci-dessous. ![]()
Les principaux enseignements de l'étude Credoc, réalisée pour le compte du Ministère de l'Economie et des Finances et de l'ARCEP, peuvent être résumés comme suit :
|
Categories
All
Archives
January 2021
|