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Radio Numérique Terrestre : le point du SECIMAVI dans Next Impact

12/12/2014

 
NextImpact publie aujourd'hui une interview du SECIMAVI sur la Radio Numérique Terrestre.

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Où on en est-on aujourd’hui du déploiement de la RNT en France ?

Une loi de 2009 prévoyait que le CSA publie un calendrier de déploiement sur toute la France. Dans les faits, le Conseil a pour l’instant limité le déploiement aux  trois villes de Paris, Nice et Marseille, où une centaine de radios indépendantes et associatives émettent d’ores et déjà en numérique.

Il y a donc un début d’offre, mais elle ne représente encore qu’une faible part d’audience face aux géants de la radio, qu’il s’agisse de groupes privés comme NRJ ou RTL ou de Radio France, qui ont fait le choix –pour l’instant- de bouder la radio numérique terrestre, arguant l’absence d’un modèle économique viable. Radio France, par exemple, avait des fréquences réservées, mais a décidé de ne pas les préempter de peur que les investissements ne soient trop importants.

Etonnant, alors que toutes ces radios continuent de consacrer dans leurs budgets plusieurs millions d’euros par an à l’émission en grands ondes, pour couvrir avec ce type de diffusion une audience finalement limitée. Elles n’hésitent pas, en revanche, à fermer leurs portes à l’évolution numérique qui a pourtant investi tous les secteurs de l’économie. La radio est en France la grande absente de la transformation numérique. Dans ce sens, il faut saluer l’esprit entrepreneurial et le volontarisme des radios indépendantes et associatives qui ont -elles- compris le véritable enjeu du passage au numérique de la radio.

Pourtant Mathieu Galet, Président de Radio France, a à plusieurs reprises souligné dans ses récents discours l’importance du passage de la radio à l’ère numérique…

On a l’impression que pour les grandes radios publiques ou privées « numérique » signifie uniquement avoir un site internet et diffuser la radio sur IP. Mais la diffusion sur IP, si elle est adaptée à une écoute dans son salon (et encore, uniquement si le débit internet le permet, ce qui n’est souvent pas le cas dans nos campagnes…) n’est pas adaptée à une écoute en mobilité. Or 30% du volume d’écoute de la radio se fait en voiture ! En voiture, les réseaux 3G et 4G ne permettent pas d’assurer une écoute satisfaisante (manque de couverture réseau ou débit insuffisant dans beaucoup de zones) et en plus ils ne sont ni gratuits, ni anonymes, comme l’est la radio diffusée en hertzien. Voilà pourquoi nous pensons que la radio numérique terrestre a toute sa place en France, en particulier en mobilité. Ce qui manque, à l’heure actuelle, est une volonté politique forte pour en assurer le déploiement.

Vous évoquez un besoin de volonté politique. Qu’entendez-vous exactement ?

Il faut que le CSA et le Gouvernement prennent acte de la nécessité de la numérisation de la radio en France et soutiennent le déploiement de la radio numérique terrestre sur l’ensemble du territoire. Il faut souligner l’importance de la couverture territoriale de la RNT, par opposition à la couverture de la population citée dans la loi. En effet en couvrant quelques grandes villes vous pouvez afficher un taux important de couverture de la population, mais les auditeurs en dehors de ces grandes villes continueront d’être oubliés ! Or, comme nous l’avons vu précédemment, la radio numérique prend tout son sens en mobilité et pourrait efficacement contribuer à assurer une meilleure couverture des zones blanches ou grises de la diffusion analogique actuelle. C’est donc une couverture efficace du territoire qu’il faut assurer en numérique et non pas simplement un déploiement ville par ville.

Vous parliez d’une loi qui définit des taux de couverture en radio numérique : prévoit-elle déjà un calendrier ?

Dans la loi il n’y a pas de calendrier de déploiement de la RNT sur le territoire, ni d’engagement de couverture territoriale à quelque échéance que ce soit. En revanche, et c’est ça l’absurdité de cette loi, les textes prévoient qu’à partir de 20 % de la population couverte en radio numérique, les fabricants ne devront mettre sur le marché que des produits intégrant un tuner numérique en plus du tuner analogique. Or, il faut savoir que le tuner numérique a un coût, qui sera forcément répercuté sur le prix final des produits.

Cette loi imposera donc à l’ensemble des consommateurs français d’acheter tous leurs produits radios plus chers (du radioréveil, à la chaine de salon, à l’autoradio) alors que seul 20% de la population sera potentiellement concerné par la radio numérique terrestre pour une part d’audience que nous estimons à 2% ! C’est une aberration contre laquelle le SECIMAVI se bat depuis de nombreuses années, sans véritable écoute de la part des pouvoirs publics.

La vérité est que cette loi est complètement dépassée aujourd’hui. En 2007, lorsqu’elle a été rédigée, la France avait choisi comme norme de diffusion pour sa RNT le TDM-B, norme qu’elle était le seul pays au monde à utiliser, l’ensemble des autres pays ayant opté pour le DAB/DAB+. Face à cet isolement technologique (qui n’est pas sans nous rappeler celui du SECAM en télévision), il était normal de prévoir des obligations d’intégration dans l’ensemble des produits de puces à la norme T-DMB. Mais aujourd’hui, grâce notamment à l’action du SECIMAVI, la norme DAB/DAB+ a finalement été autorisée en France. Beaucoup de produits numériques en DAB/DAB+ sont d’ores et déjà disponibles sur le marché français et les consommateurs qui souhaitent en faire l’acquisition les trouvent déjà dans les linéaires. Une loi qui impose que l’ensemble des produits radio soit numérique, n’est donc, ni utile ni nécessaire et nous militons pour qu’elle soit abrogée au nom de la liberté de choix des consommateurs.

Les industriels demandent donc que ces obligations de seuil soient abandonnées, pour laisser faire la main invisible du marché…

Mais bien sûr ! Cette volonté de toujours réguler le marché n’amène pas forcément des résultats positifs. Aujourd’hui les produits existent, qu’il s’agisse de produits de salon ou d’autoradios. Le stand Pioneer au récent Salon de l’Automobile en est l’exemple parfait : ils ont présente et démontré un mur complet d’autoradios numériques! Le seuil des 20 % est un faux problème. Le vrai sujet est d’arriver à développer une offre de programmes radio numériques qui suscite l’intérêt et l’engouement des consommateurs. A partir du moment où l’offre de programmes en radio numérique sera aussi riche –voire plus- qu’en analogique et disponible sur l’ensemble du territoire, ne vous inquiétez pas que les industriels sauront livrer aux consommateurs les produits qu’il faut pour en bénéficier, à la maison comme en mobilité !

Que vous répondent le CSA et le gouvernement ?

Sur les normes de diffusion, nous avons obtenu une réponse de compromis : les pouvoirs publics ont accepté l’adjonction du DAB/DAB+ au T-DMB, sans pour autant faire le pas du remplacement, avec pour conséquence un élément d’incertitude pour les radios et les industriels.

Sur l’obligation d’avoir tous les produits radio en numérique dès l’atteinte de 20 % de couverture de la population en RNT, l’attitude des pouvoirs publics est autiste. Ils ne souhaitent pas reconsidérer cette position et refusent d’entendre nos argumentaires en faveur de son abrogation : c’est un dialogue de sourds. Ils nous rétorquent qu’en TNT aussi les industriels avaient été obligés par la loi d’intégrer dans tous les téléviseurs des tuners numériques. Ce qu’ils oublient de signaler est qu’en TNT la date d’extinction de l’analogique (30 novembre 2011) était connue dès 2007 et qu’un calendrier de déploiement très précis avait été mis en œuvre et financé à partir de 2008. Le consommateur savait pertinemment qu’au 30 novembre 2011 il n’y aurait plus d’émissions analogiques et qu’il serait donc obligé de posséder un produit numérique s’il souhaitait continuer à recevoir la télé.

Pour la radio, l’extinction des fréquences analogiques, en particulier de la FM, est un sujet que ni le Gouvernement ni les radios ne souhaitent aborder. Sans perspective d’extinction de l’analogique, même à long terme, la radio numérique aura peu de chances de percer en dehors des zones où les fréquences FM ne sont plus disponibles.

Il faut savoir en outre qu’en télévision, le passage à la TNT a permis la libération de fréquences hertziennes, dites « fréquences en or », très prisées pour leurs caractéristiques de diffusion et de pénétration et qui ont été revendues par l’Etat aux opérateurs télécom pour 2.6  milliards d’euros pour le déploiement de la 4G.

Les fréquences de la bande FM sont loin d’être aussi prisées et on ne pourra pas les revendre à prix d’or aux autres opérateurs du marché. C’est donc moins intéressant pour l’Etat de s’en séparer.

On peut tout à fait imaginer la coexistence de la FM et de la RNT, mais l’offre de programmes numériques à forte audience et le calendrier de déploiement de la RNT font pour l’instant cruellement défaut !

Quel est donc l’avenir de la RNT ?

Nous n’avons malheureusement pas de boule de cristal. Nous attendons la publication d’un pré-rapport du CSA avant la fin de l’année. Dans ce rapport le Conseil est censé exprimer sa vision sur la radio numérique en France et sur les modalités de son éventuel déploiement. Espérons qu’il ne se traduise pas par un simple listing des avantages et inconvénients, sans vraie prise de position.

Et pendant que la France réfléchit, s’interroge et écrit des rapports, la RNT devient une réalité pour tous les pays limitrophes : la Suisse a déjà prévu le scénario d’extinction de la radio analogique, l’Angleterre et l’Allemagne poursuivent le déploiement à un rythme soutenu et l’Italie a déjà 67% de son territoire couvert.

Et en France ? À un moment donné, il faudra arrêter de s’interroger sur le sexe des anges et y aller !

Radio Numérique Terrestre - d'importantes étapes franchies à l'étranger

2/12/2014

 
Le WorldDMB, organisation en charge de la promotion de la Radio Numérique Terrestre dans le monde,  publie aujourd'hui un communiqué de presse pour faire part des importantes évolutions que la RNT est en train de vivre au niveau mondial.


La France est désespérément absente des news, à l’exception d’une brève faisant état de l’autorisation du CSA à la société Médiamobile pour expérimenter un service d’infotrafic à Paris et IDF.

D'autres pays, quant à eux, ont d'ores et déjà annoncé l'extinction de la radio FM en faveur du tout numérique : la Norvège, dès 2017; la Suisse et la Suède entre 2020 et 2024, selon l'évolution de la couverture territoriale en DAB+.

 

 






Madame, Monsieur 

En tant qu’organisation professionnelle en charge de la promotion, de l’harmonisation et de l’adoption des technologies de la Radio Numérique Terrestre, le WorldDMB publie régulièrement des informations sur l’état de la RNT à travers le monde.

 

« Une fin d’année riche en annonces »

 

Alors qu’en France, on compte maintenant prêt de 100 radios qui émettent en RNT, les choses bougent à l’étranger avec plusieurs annonces ou étapes qui montrent clairement la tendance et l’intérêt pour la RNT.

·         Allemagne : l’ARD réitère son intention de développer la radio numérique de manière cohérente.

o   Une annonce de l’ARD était attendue en cette fin d’année. L’ARD reconnait l’importance de la radio diffusion numérique pour l’auditeur. Un consensus a été atteint pour continuer son développement. Il n’est pas pour l’instant question d’arrêter la FM ; comme de coutume, chaque région (« lander ») avancera indépendamment. La radio numérique se développera pour le bénéfice de l’auditeur, en utilisant tous les moyens de distribution pertinents. Le DAB+ est la plateforme centrale pour la distribution du contenu radio

o   Une campagne marketing a été lancée à la destination du grand public pour Noel en Bavière et dans le Bade-Wurtemberg

·         Norvège : les critères pour basculer la radiodiffusion d’analogique en numérique sont remplis (couverture, taux d’équipement – incluant des solutions pour le véhicules, écoute et services)

o   D’après Gallup, 51% de l’écoute de la radio en diffusion hertzienne a maintenant lieu en numérique. Tous les critères établis pour arrêter la FM en 2017 sont remplis. 22 radio nationales sont diffusées

o   La stratégie finale est en cours de discussion

·         Suisse : le groupe de travail « DigiMig » établi un scénario de transition vers la radio diffusion numérique

o   Présidé par l'Office fédéral de la communication (OFCOM), un groupe de travail composé de représentants du SRG et des stations privées Suisse a élaboré un scénario pour le passage à long terme de l'analogique (FM) au numérique (DAB +) pour la radiodiffusion . Les représentants du groupe de travail ont présenté leur vision à la conseillère fédérale Doris Leuthard, responsable du DETEC

o   Le régulateur Suisse donne également la possibilité aux radios d’arrêter la diffusion en FM, à partir du moment où leur couverture radio diffusion numérique est équivalente.

·         Suède : un rapport en faveur de la RNT

o   Un rapport du conseiller auprès du gouvernement sur la radio numérique a exposé une "Feuille de route pour numériser la Radio diffusion en Suède". Il préconise une transition de l’analogique vers le numérique pour 2022 (si les critères similaires à la Norvège sont atteints d'ici à 2020) - ou pour 2024. Ce rapport va maintenant être présenté au parlement pour approbation (titre du rapport : Från analog till digital marksänd radio: en plan från Digitalradiosamordningen [SOU 2014:77])

·         Australie : 3 Millions d’auditeurs par semaine écoutent le DAB+

o   Les chiffres publiés par Commercial Radio Australia démontrent que l’écoute du DAB+ et les ventes de récepteurs dépassent les attentes. 23% de la population où le DAB+ est disponible (dans les 5 principales villes) écoutent les transmissions sur des récepteurs compatibles. Le nombre total de récepteur est de prêt de 1.9 Millions (sources : GfK)

o   Un rapport démontre également que les réseaux telecom mobiles complètent mais ne sauraient remplacer la radiodiffusion. Les résultats sont cohérents avec les différents rapport publiés en Europe. Le rapport complet est disponible ici


« Et l’automobile dans tout ça ? »

La voiture est un endroit de prédilection pour écouter la radio. Le conducteur est face à de plus en plus de choix. La RNT en fait partie. Néanmoins, l’ajout de plus de fonctionnalités s’accompagne aussi de plus de complexité.

·         Le RadioPlayer trouve sa place dans les voitures

o   L’objectif du Radioplayer, lancé par la BBC et les radios commerciales est de rendre l’expérience utilisateur plus simple lors de l’écoute de la radio sur les appareils connectés.

o   La direction du Radioplayer est de proposer une «boîte noire» qui peut être installée dans les voitures avec des radios plus anciennes, en transformant la stéréo existante en un système audio numérique à part entière. Il s’agit d’une solution hybride autorisant l’accès à la FM, au DAB / DAB+ et à l’IP

o   Une vidéo est disponible en ligne

·         La radio doit innover pour continuer à être pertinente dans le véhicule connecté

o   Cet article de fond pose les questions – distraction du conducteur, simplicité, voitures connectées… Surtout la radio doit s’adapter, innover et rester proéminente. La radio hybride et le « Universal Smartphone Radio Project » ont pour objectif de proposer la meilleure expérience possible.

·         En Septembre, 58% de tous les véhicules vendus en Angleterre avait le DAB+ en standard contre 50% un an plus tôt (source : digital radio UK). En Norvège, 63% des véhicules neufs sont équipés.

·         Le Conseil Supérieur de l’Audivisuel a autorisé la société Médiamobile à expérimenter un service d’info trafic pour six mois dans la zone de Paris, à compter du 7 octobre 2014.

 
Brèves :

·         Londres : plus de 60 radios sont disponible en radiodiffusion numérique DAB, le chiffre le plus élevé pour toutes les villes dans le monde (source : one golden square)

·         Un rapport de GfK révèle que pour la première fois en Allemagne, les revenus générés par la vente de récepteurs DAB + ont dépassé ceux d'appareils FM.

·         D’après Asia Radio Today, la Thaïlande pourrait adopter le DAB+

·         Pour plus d’informations sur les différentes régions et pays, les programmes marketing ou initiatives, vous pouvez accéder aux présentations de la dernière assemblée générale du WorldDMB

·         Plus d’informations : http://www.worlddab.org/news

 
Agenda :

·         08 - 10 Février – Salon de la Radio, Paris, France

·         11 Février – EBU Digital Radio Summit , Geneva, Switzerland

·         2 – 5 Mars - Mobile World Congress 2015, Barcelona, Spain

N’hésitez pas à nous contacter directement si vous avez les moindres questions, commentaires ou suggestions.


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CSA - chiffres clés de l'audiovisuel français - 1er sem. 2014

11/7/2014

 
Le CSA publie aujourd'hui la mise à jour de son étude périodique sur l'audiovisuel français.

En ce qui concerne les modes de réception de la télévision, la réception numérique terrestre se taille toujours la part du lion avec 58% des foyers recevant la télévision par ce biais. Il faut noter, néanmoins, une croissance constante de la réception par ADSL ou fibre qui concerne désormais 41% des foyers français. La réception satellite est stable et celle par câble en constante diminution.
Les 6 nouvelles chaînes HD, diffusées par les multiplex R7 et R8, couvrent en janvier 2014 72% de la population, contre une couverture de 97% des chaînes déjà en service (le multiplex R5, dans l'exemple du CSA). Le même taux de couverture que celui des autres multiples, sera atteint par R7 et R8 en juin 2015 si le calendrier des déploiements actuel est maintenu.
Les téléviseurs des foyers sont aussi analysés dans leur capacité à afficher des images HD. Désormais 83% des foyers équipés en télévision disposent d'un téléviseur capable d'afficher une image HD et 77% utilisent, pour visualiser la HD, un adaptateur externe. Les box HD sont également en nette progression (39.5%).
En 2013, les français ont regardé la télévision en moyenne 3h46 minutes par jour, soit 4 minutes de moins qu'en 2012.

En ce qui concerne la radio, l'étude du CSA nous apprend qu'un foyer français dispose en moyenne de 9.6 équipements capables de recevoir la radio (par voie hertzienne ou par internet). 98% des foyers sont équipés d'un support spécifique leur permettant de recevoir de la radio en FM : 84% disposent d'une autoradio, 73% d'une chaîne HiFi avec tuner et 70% d'un radio-réveil.
La radio s'écoute majoritairement à la maison (51% en semaine, 66% en WE), mais un volume d'écoute important (29% en semaine, 25.5% en WE) se fait également en voiture, grâce à l'autoradio.

Radio : la distribution en 4G est 40 fois plus chère qu'en DAB+

8/7/2014

 
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On entend souvent dire que le futur de la radio passera par l'IP, y compris en mobilité et que grâce à la 4G, il sera bientôt possible de profiter dans son véhicule de tous les bouquets qui sont déjà disponibles en utilisation fixe grâce au WiFi.
C'est méconnaître la réalité et simplifier à l'extrême une question complexe.

Une étude du suédois Teracom, publiée en novembre 2013, concluait déjà que "le remplacement de la diffusion radio via les réseaux hertziens terrestres par une distribution par les réseaux cellulaires n'est pas crédible et le besoin de diffusion hertzienne terrestre subsistera indéfiniment dans le futur". La principale mais non l'unique raison à cela étant le coût de l'approche tout LTE*.

Une nouvelle étude, menée par les équipes du Prof. Günther Friedl de la TUM School of Management en Bavière, et intitulée "Analysis of radio transmission in Bavaria through DAB+ or LTE - comparing the costs of supply", conclut que "distribuer la radio terrestre uniquement par LTE, serait 40 fois plus cher qu'en utilisant le DAB+".
Ces résultats démontrent clairement qu'il serait peu réaliste de baser la distribution radio sur les réseaux mobiles uniquement et qu'il serait beaucoup plus judicieux de laisser la porte ouverte à une diffusion hybride.

A des considérations purement techniques se rajoutent des considérations d'ordre plus général, que nos pouvoirs publics seraient avisés de prendre en compte :
  • le réseau terrestre hertzien est anonyme et gratuit pour l'auditeur, ce que ne sont pas les réseaux cellulaires;
  • la radio sur IP / LTE, qui permet une écoute ciblée de bouquets radiophoniques thématiques (souvent sans publicité), risque de favoriser l'offre internationale (donc étrangère) au détriment des radios françaises;
  • la plaidoirie du tout IP risque de transférer "le champ de bataille" radiophonique d'une guerre publicitaire locale entre grands groupes d'une part (Europe 1, NRJ Group, RTL et NextRadio TV) et radio libres, indépendantes et associatives d'autre part, vers un terrain de jeu global et mondial dans lequel les parts de marché des grands groupes radios français seraient certainement plus malmenées que par les stations auxquelles ils devraient faire face en RNT.

* LTE = Long Term Evolution, est communément appelée 4G

Voir aussi : EBU Technology & Innovation - News, 25 juin 2014

Radio Numérique - les récepteurs en DAB+ sont disponibles

20/6/2014

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Paris, le 20 juin 2014 - Les industriels et importateurs membres du SECIMAVI (Syndicat des Entreprises de Commerce International de Matériel Audio, vidéo et Informatiques) se réjouissent du démarrage ce vendredi 20 juin 2014 des émissions de radio numérique terrestre (RNT) à Paris, Nice et Marseille.

Comme pour la télévision, en radio aussi le passage de l’analogique au numérique apportera aux consommateurs des avantages de taille : une augmentation de l’offre radiophonique et du pluralisme, une amélioration remarquable de la qualité sonore avec un son de qualité CD et la possibilité d’afficher des données contextuelles aux émissions comme par exemple le titre de l’émission, le guide des programmes, des informations sur l’artiste, les avertissements de sécurité routière, etc.

De nombreux récepteurs numériques, fixes ou mobiles, font d’ores et déjà partie intégrante des gammes commercialisées par les membres du SECIMAVI et, grâce à la récente l’adoption en France de la norme DAB/DAB+, seront compatibles avec une large partie des radios numériques diffusées sur le territoire. De surcroît, ils permettront un usage transfrontalier ; en voiture ou en mobilité par exemple, les émissions de radio numérique de pays comme la Suisse, l’Allemagne ou l’Angleterre seront accessibles en toute transparence aux conducteurs et consommateurs français lors de leurs déplacements.

Afin que la numérisation de la radio rencontre en France le même succès que dans beaucoup d’autres pays d’Europe et du monde, les pouvoirs publics ont maintenant la responsabilité de mettre en place rapidement un plan de couverture de l’ensemble du territoire en contribuant ainsi à l’amélioration de la réception et au pluralisme radiophonique pour tous les auditeurs.

Face à la mobilisation pour la radio numérique de beaucoup d’acteurs de la filière -industriels, radio indépendantes et associatives, opérateurs de diffusion, distributeurs- nous appelons de tous nos vœux à un engagement rapide de Radio France et du Gouvernement afin que les radios du service public soient également intégrées aux bouquets numériques qui inaugurent la nouvelle ère de la RNT en France.

A propos du SECIMAVI

Organisation regroupant de nombreux fabricants et importateurs des secteurs de l'électronique grand public et des biens de consommation durable, le SECIMAVI (Syndicat des Entreprises de Commerce International de Matériel Audio, Vidéo et Informatique) rassemble en son sein plus de trente entreprises -groupes internationaux ou PME- représentant des marques à forte notoriété. Le SECIMAVI est affilié à la FICIME.

www.secimavi.org  

Contact presse : Stella MORABITO, morabito@ficime.fr, 01 44 69 40 77

RNT : DAB+ ou LTE ?

1/4/2014

 
Photo
Deux études, l'une allemande (BR + BLM) et l'autre suédoise (Teracom), comparent les coûts de diffusion de la radio numérique en utilisant les réseaux hertziens en DAB/DAB+ ou les réseaux cellulaires LTE.
Les conclusions sont sans appel : les coûts de la diffusion cellulaire pourraient être jusqu'à 40 fois supérieurs à ceux engendrés par la diffusion hertzienne via le DAB+.
Comme le résume l'étude Teracom: " [...] le coût de la diffusion sur les réseaux cellulaires excéderait amplement le revenu global des éditeurs radio. Cela, couplé à la réticence des auditeurs à payer pour la radio, rend le financement de la radio numérique via les réseaux cellulaires une équation impossible"

Broadcast or Broadband - cost comparison DAB-LTE.pdf
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Teracom - White paper.pdf
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Consultation publique sur les normes de la radio numérique

20/4/2012

 
Le ministre de la culture et de la communication et le ministre en charge de l’économie numérique lancent une consultation publique afin de recueillir les observations des acteurs sur les normes de la radio numérique.

Les réponses à la consultation devront être transmises au plus tard le 20 mai 2012, par voie postale ou électronique, à :

Madame le Directeur général des médias et des industries culturelles 
Consultation sur les normes de la radio numérique 
Direction générale des médias et des industries culturelles 
Paris 75 033 Cedex 01

courriel : consultation-radio.dgmic@culture.gouv.fr

Monsieur le Directeur général de la compétitivité, de l’industrie et des services 
Consultation sur les normes de la radio numérique 
Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie 
Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) 
BP 80001 - 67 rue Barbès - 
94201 IVRY-sur-SEINE

courriel : consultation-radio.dgcis@finances.gouv.fr
consultation_radio_numerique.pdf
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RNT - Conférence de presse de lancement en Loire Atlantique

30/1/2012

 
confrence_presse_rnt_-_loire_atlantique_30.01.12.pdf
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Communiqué de presse - Le SECIMAVI soutient le démarrage de la RNT en France

18/11/2011

 
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